Session : Alimentation durable : enjeux sociaux et solutions

Les enjeux environnementaux, et notamment ceux liés au changement climatique se manifestent quotidiennement pour les consommateurs. De fait, les préoccupations environnementales deviennent de plus en plus importantes pour ceux-ci, cependant leurs diètes sont encore loin des recommandations, sur le plan nutritionnel ou de l’empreinte environnementale. Nous évoquerons l’arsenal de politiques publiques, à l’échelle de l’Europe ou de la France, qui se mettent en place pour inciter les consommateurs à des choix plus durables (plus sains et moins impactant sur l’environnement) ainsi que les initiatives territoriales de plus en plus nombreuses en France qui cherchent également à peser sur les modes de consommations alimentaires, sur la base d’une vision décentralisée et participative, ancrée dans les réalités territoriales.

Un système alimentaire territorial (SAT) désigne un territoire (le plus souvent un quartier, une municipalité ou une région) où l’ensemble des parties prenantes concernées par les secteurs alimentaire et agricole se mobilisent pour travailler ensemble et de façon coordonnée sur les enjeux de leur système alimentaire. Un SAT permet entre autres d’améliorer le bien-être des populations, la vitalité économique d’un territoire et de contribuer à la préservation des écosystèmes. En Mauricie, notre équipe de recherche travaille en partenariat avec des parties prenantes de la région à cet objectif. Cette présentation sera l’occasion de dresser un portrait des tendances et des défis observés dans nos travaux.

Selon la FAO, l’alimentation durable est celle d’un monde dans lequel des aliments nutritifs sont disponibles et accessibles à l’ensemble des populations. Même si le Québec est considéré comme riche, l’insécurité alimentaire touche, à différents niveaux, plus d’une personne sur cinq, incluant des enfants et des personnes vulnérables. Pour faire face à cet enjeu public, plusieurs ministères viennent en appui aux organisations communautaires et privées qui travaillent à réduire l’insécurité alimentaire. Cette conférence discutera la cohérence entre ces interventions gouvernementales, de la nécessité coordonner les politiques sociales, de santé publique et de développement bioalimentaire pour s’assurer que les aliments soient disponibles et accessibles pour tous les Québécoises et Québécois. Le contenu de la conférence s’inspirera des travaux récents d’une équipe de chercheuses et de chercheurs de l’Université Laval.

La saine alimentation est un enjeu de société partagé par plusieurs acteurs gouvernementaux et civils, à différents niveaux de gouvernance. La plupart des acteurs s’entendent: les québécoises et québécois devraient manger plus de fruits et de légumes. Afin d’en assurer une consommation suffisante, il faut, en premier lieu, que ces aliments soient présents sur le territoire, accessibles et abordables pour la population. Comment les différents acteurs encouragent-ils l’accès et la disponibilité de ces produits à Montréal? L’analyse sera présentée sous l’angle de la cohérence et de la sécurité alimentaire.

Quel est le rôle des universités dans l’amélioration de la sécurité alimentaire de leur communauté? Cette présentation brossera un portrait bref sur la problématique ainsi que de son historique et des différents acteurs impliqués sur certains campus canadiens. Plusieurs exemples d’interventions seront présentés et analysés tout comme des initiatives inspirantes des dernières années.

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